Des instruments financiers dédiés au financement des entreprises marocaines entre adaptation et marginalisation
DOI:
https://doi.org/10.5281/zenodo.7964106Keywords:
produits financiers, entreprises marocaines, financement diversifié, ORA, ACA, ADVD, ADPSDV, CI, CDV.Abstract
La question du financement de l’économie, en général, et des entreprises, en particulier, reste toujours au centre des préoccupations des autorités monétaires marocaines. Ainsi, dans l'objectif d'améliorer le financement des entreprises, de nouveaux instruments financiers ont été mis en place en 1996, à savoir les Obligations Convertibles en Action, les Obligation Remboursable en Action, les Actions à Droit de Vote Double, les Action à Dividendes Prioritaires Sans Droit de Vote, les Certificats d’Investissement et les Certificat de Vote (La loi 17-95).
Par la mise en place de ces instruments, les autorités de tutelle ont visé la diversification des moyens de financement offerts aux entreprises, de fournir à l’économie des sources de financement internes, moins couteuses et l’instauration d’un financement non-inflationniste moyennant la dynamisation du marché boursier.
Cependant, malgré leur introduction depuis 1996, ces instruments financiers avaient reçu moins d’attention de la part, à la fois, des chercheurs et des chefs d’entreprises. Ainsi, le présent article a un double objectif, à savoir mettre en lumière ces instruments ainsi que leurs caractéristiques, d’une part et, s’interroger sur leur adaptabilité et leur implication dans le financement des entreprises marocaines, de l’autre.
Pour évaluer l’implication de ces instruments, nous avons adopté une analyse statistique basée sur les données fournies par la bourse de Casablanca.
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