L’évaluation de la performance des organisations décentralisées au Maroc, entre les impératifs de l’intérêt général et les contraintes inhérentes aux collectivités territoriales
DOI:
https://doi.org/10.5281/zenodo.10532408Keywords:
Réforme, décentralisation, performance, évaluation.Abstract
Cet article analyse la réforme de la décentralisation au Maroc à travers la culture de la performance. La constitution de 2011 a renforcé le pouvoir des collectivités territoriales en élargissant leurs compétences et ressources. Le principe de libre administration leur garantit une autonomie d'action, sous le contrôle de la légalité.
Cependant, en contrepartie de cette liberté, les lois organiques instaurent un système d'évaluation de la performance. L'objectif est de rationnaliser l'utilisation des ressources pour mieux satisfaire les besoins des citoyens. La gestion axée sur les résultats doit devenir une culture managériale pour les collectivités.
Le papier explique le contexte de cette réforme et ses enjeux. Il souligne l'importance de formaliser le système d'évaluation et de construire des indicateurs pertinents. Des obstacles comme les résistances au changement sont aussi évoqués.
La méthodologie adoptée se base sur une revue de littérature et des entretiens avec des acteurs locaux. L'étude de cas porte sur la région Souss-Massa. Les conclusions pourraient servir à d'autres cas pour évaluer la performance des organisations décentralisées.
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