RENTABILITÉ COMPARÉE DE DEUX INFRASTRUCTURES SPORTIVES MONOVALENTE ET POLYVALENTE DU CAMEROUN
DOI:
https://doi.org/10.5281/zenodo.10724519Keywords:
Infrastructures sportives ; Polyvalence ; Monovalence ; Rentabilité ; Autonomie financière.Abstract
Ce travail compare la rentabilité de deux infrastructures sportives monovalente et polyvalente du Cameroun. Pour ce faire, une approche d’analyse par les ratios de structure a été privilégiée et appliquée aux cas du Stade omnisports (SOY) et du Palais polyvalent des sports de Yaoundé (PAPOSY). Le résultat du calcul des indices d’indépendance financière (RIF) et d’exploitation (RE) montre les valeurs suivantes : RIFpaposy = 0.001, RIFsoy = 0.0004 ; REpaposy = 2.48 et REsoy = 3.65. Les valeurs très faibles desdits indices (RIF (SOY et PAPOSY) ≈ 0), indiquent une forte dépendance du SOY et du PAPOSY, des financements extérieurs, une autonomie financière beaucoup plus faible du SOY par rapport au PAPOSY (RIFsoy = 0.0004 < RIFpaposy = 0.001), et des charges de fonctionnement plus lourdes au SOY qu’au PAPOSY (REpaposy = 2.48 < REsoy = 3.65). Il ressort de ces résultats (REpaposy = 2.48 et REsoy = 3.65) > 1, que le PAPOSY parait plus rentable que le SOY. Certes ces deux infrastructures sportives ne disposent pas d’une autonomie financière réelle, mais il serait intéressant d’entreprendre des réflexions profondes visant à trouver des stratégies pour rendre polyvalent le fonctionnement du SOY, afin d’accroître sa rentabilité comme au PAPOSY.
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