Examen du lien entre la gestion des créances commerciales et la trésorerie des banques en RDC

Abstract

La gestion des créances commerciales est une activité cruciale pour assurer la santé financière d’une institution. Les créances commerciales représentent des actifs pour les banques, car ce sont des sommes d’argent qu’elles attendent de recevoir de la part de leurs clients. Une mauvaise gestion de ces créances peut entrainer des retards de paiement, voire des défauts de paiement, ce qui peut affecter la trésorerie de la banque. En effet, si les clients ne paient pas leurs dettes dans les délais convenus, cela peut générer des tensions de trésorerie pour la banque, qui doit alors trouver d’autres sources de liquidités pour faire face à ses obligations. Cela peut également affecter la rentabilité de l’institution, car les créances non recouvrées représentent des pertes financières. Par conséquent, il est crucial pour les banques en RDC de mettre en place des politiques de gestion des créances commerciales efficaces, en mettant l’accent sur la prévention des risques de non-paiement, le suivi régulier des comptes clients et le recouvrement proactif des créances en souffrance.  L’objectif de cet article consistait à examiner le lien entre la gestion des créances commerciales et la trésorerie des banques en RDC. Les résultats conquis du modèle des moindres carrés ordinaires (MCO) certifient avec exactitude que : les créances commerciales et le taux de recouvrement des créances en retard expliquent mieux la trésorerie de la banque et le modèle estimé est globalement bon.  Ainsi « ceteris paribus » : si les créances commerciales augmentent d’1 %, la trésorerie de la banque augmente de 6953.872 USD ; si le taux de recouvrement des créances en retard augmente d’1 %, la trésorerie de la banque augmente de 30,94%.