Performance extra-financière des entreprises minières en Guinée : une analyse néo-institutionnelle et des parties prenantes du secteur minier
DOI:
https://doi.org/10.5281/zenodo.17131941Keywords:
Performance extra-financière ; Théorie néo-institutionnelle ; Théorie des parties prenantes ; Secteur minier ; Guinée.Abstract
Cet article vise à analyser les déterminants de la performance extra-financière des entreprises minières en Guinée. Pour ce faire, nous avons adopté une démarche qualitative basée sur une analyse documentaire rigoureuse, guidée par une posture épistémologique interprétativiste. Cette méthode a permis de comprendre les logiques complexes qui sous-tendent les actions des entreprises. Nos résultats ont révélé que la performance extra-financière est principalement déterminée par des pressions externes. La théorie néo-institutionnelle explique la conformité des entreprises aux contraintes réglementaires (isomorphisme coercitif) et aux standards internationaux (isomorphisme normatif), tandis que la théorie des parties prenantes met en lumière l'influence cruciale des communautés locales, des investisseurs et du gouvernement. Ces deux cadres théoriques se sont montrés complémentaires et essentiels. Sur le plan des contributions, cette étude enrichit la littérature en démontrant l'interaction entre ces deux théories dans un contexte africain peu étudié. Sur le plan méthodologique, notre grille d'analyse peut servir de modèle pour des recherches futures. Les implications managériales sont claires : la performance extra-financière est un investissement stratégique pour gérer les risques opérationnels et maintenir la "licence sociale d'opérer". Elle n'est pas un simple exercice de relations publiques mais un impératif pour la pérennité des entreprises minières.
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