Contraintes financières et attitudes d’investissement : cas des PME béninoises
DOI:
https://doi.org/10.5281/zenodo.7255044Keywords:
PME ; contraintes financières ; investissement ; tests de cointégration de Johansen ; coût d’ajustement convexe.Abstract
Le comportement d’investissements des PME, constitue une préoccupation d’intérêt stratégique pour les responsables de la politique économique et financière (Epaulard, 2001). La littérature a soulevé une pluralité de contraintes, parfois contradictoires auxquelles sont confrontées les PME. Les analyses focalisées sur les modalités d’investissement des PME se heurtent aux difficultés financières qui les empêchent d’investir autant qu’elles le souhaiteraient. Mieux, si des théories ont été appliquées pour analyser le comportement d’investissement dans les pays industrialisés, il a été difficile de tester celles-ci dans les pays en voie développement, Blejer et Khan (1984). Pour ces derniers, il y a une grande différence entre les théories d'investissement et les modèles indiqués dans ces pays, d’où l’intérêt du sujet. L’objectif de cet article est d’analyser les contraintes financières qui freinent l’investissement des PME au Bénin. Il est en phase avec les travaux de Norotte M. (1987) et de Epaulard, A. (2001) dans le contexte français. L’approche adoptée est beaucoup plus consolidée. Une analyse croisée des données a été faite avant de déboucher sur la construction d’un MCE qui s’est appuyée sur les tests économétriques appropriés. Il ressort des analyses que l’investissement privé est multicritère, avec un coût d’ajustement convexe. Les résultats confortent l’efficacité d’une fiscalité incitative et un meilleur accès aux crédits. Ce travail servirait aux gouvernants béninois, la prise des dispositions permettant l’amélioration des leviers de développement et surtout la qualité des investissements publics.
Downloads
Published
How to Cite
Issue
Section
License
This work is licensed under a Creative Commons Attribution-NonCommercial-NoDerivatives 4.0 International License.